Je ne voyais pas d'autre moyen, en fait, d'interpeller – amicalement, bien entendu – le Gouvernement sur le financement des grandes infrastructures, sujet sur lequel nous sommes un peu perdus. Une conférence sur la mobilité est prévue, mais de grands programmes d'infrastructures sont dans les cartons et même dans les tuyaux : je pense notamment au Canal Seine-Nord – que vous connaissez bien, monsieur le ministre – , aux lignes ferroviaires Lyon-Turin et Roissy-Picardie ou à des projets de ligne à grande vitesse.
Les élus locaux, eux aussi, sont parfois un peu perdus, aussi bien sur la volonté de l'État quant à ces projets que sur leurs modalités de financement, visiblement dans des impasses considérables.
La commission des finances a donc adopté cet amendement d'appel, en l'occurrence d'appel au secours, pour demander au Gouvernement de clarifier sa position et de préciser les directions qu'il entend suivre. Je vous remercie, monsieur le ministre, de nous apporter cette clarification, ou à tout le moins de nous donner votre avis sur le financement des grandes infrastructures et sur son calendrier pour l'État.