Je salue la proposition du ministre, car elle me semble mieux préciser les choses et les rendre plus opérationnelles. Au-delà de ce qui a été dit sur les grands projets d'infrastructures, retardés ou non, je suis toujours surpris par l'extrême différence entre les niveaux d'autorisations d'engagement ou de crédits de paiement demandés pour tous ces grands projets et leur exécution budgétaire. Sur certains très grands projets, c'est pour le moins très particulier… sans citer le Lyon-Turin. Je pense donc que ce serait aussi l'occasion de faire le point sur ce dysfonctionnement permanent consistant à demander une somme très élevée pour finalement ne pas exécuter l'intégralité de qui a été obtenu.