Les députés du groupe La République en Marche sont heureux de vous accueillir dans cette commission car pour nous, les sujets d'aménagement du territoire sont aussi importants que ceux du développement durable. En cette fin de mandat, souhaitant nous impliquer plus encore dans ce domaine dans le temps qui nous reste, nous sommes à votre disposition pour travailler avec vous et avec vos services.
Il est difficile en trois minutes de commenter l'ensemble des projets et programmes que vous avez impulsés et des thèmes larges que vous abordez. J'en retiendrai quatre, deux portant sur des sujets techniques et deux sur des questions politiques.
Une contractualisation entre la DETR et la DSIL serait envisagée dans le cadre des CPER. Avez-vous des informations à ce sujet ? Pour notre part, nous n'y sommes guère favorables. Cela donnerait l'impression que les décisions sont prises au niveau régional, alors que nous sommes très satisfaits du fonctionnement départemental de la DETR.
Le prochain programme Petites villes de demain nous satisfait. Pourriez-vous faire un point sur son « grand frère », Action cœur de ville ?
À l'initiative de ma collègue Mme Sandra Marsaud, nous avions ce matin une réunion avec les initiateurs de la plateforme d'observation des projets et stratégies urbaines (POPSU), en lien avec le plan urbanisme, construction, architecture (PUCA). Parallèlement, nous sommes largement associés aux travaux de l'ANCT et je tiens à en remercier son directeur général. Nous savons que vous animez un vrai réseau de réflexion sur les thèmes que vous abordez. Toutefois, alors que nous sommes une des majorités qui aura le plus fait pour les territoires, la vision d'une politique claire peine à s'affirmer. La multiplication des programmes ne le facilite peut-être pas. Notre collègue rapporteur pour avis, M. Guillaume Garot, parle d'une « extraordinaire complexité ». Une bonne boîte à outils représente une aide mais ne fait pas forcément un bon mécanicien. Pourriez-vous nous éclairer sur votre politique générale en matière de cohésion des territoires, ce qui nous aiderait à la rapporter ?
Pour de nombreuses raisons, la ruralité gronde. Nous devons porter un message clair en direction des territoires et même, dirai-je, des terroirs. Je salue à cet égard l'action du secrétaire d'État, très présent dans les territoires. J'ai lu avec attention le dernier article où il se qualifie lui-même de « VRP de la politique de la ruralité », et je l'en remercie. Quelle place sera réservée aux territoires ruraux, aux personnes qui les habitent et aux cultures qu'ils représentent dans les politiques que nous allons mettre en place ?