Vous avez même parlé d'actualité fâcheuse… Le vocabulaire de la droite est décidément extraordinaire !
En revanche, vous êtes bien responsable du maintien de cette proposition de loi. Vous la trouviez juste à un moment où il n'y avait que 9,3 millions de pauvres – cela vous allait. Il y en a maintenant dix millions : c'est peut-être une « actualité fâcheuse »… Pouvez-vous reconsidérer votre position, au regard de ce qui s'est passé hier soir et de la situation de crise majeure que nous traversons, et comprendre que la priorité n'est pas l'adoption de cette proposition de loi profondément inique, profondément ignoble, profondément inhumaine ? Si ce texte n'est pas approprié, du fait du calendrier, à l'« actualité fâcheuse », peut-être pourriez-vous éviter à l'Assemblée nationale de perdre son temps dans un débat aussi ignoble.