En ce qui concerne le biosourcé et la RE2020, je me félicite des engagements pris qui résultent du travail réalisé dans le cadre de la loi « ELAN ». Les acteurs du biosourcé s'interrogent néanmoins sur différents éléments, notamment sur la mise en œuvre de cette réglementation et des normes de calcul.
Un frein d'ordre financier existe notamment pour les coûts de vérification technique, ce qui constitue une barrière importante pour les filières. La durée de vie des bâtiments, qui passe de 50 à 100 ans, peut avoir un impact dans le calcul du cycle de vie complet du bâtiment, notamment en termes de fin de vie.
Enfin, le coefficient lambda comme critère unique est jugé insuffisant dans le calcul thermique, car il ne prend pas en compte la partie hydrométrique, qui est assez importante pour la fraîcheur des bâtiments.