Nous avons adopté, le 29 janvier dernier, la proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale. Un délai de sept ans a été décidé pour l'application de l'interdiction de la captivité des dauphins. Que deviendront alors les vingt et un dauphins qui se trouvent aujourd'hui dans les parcs zoologiques de Planète sauvage, dans ma circonscription, et du Marineland d'Antibes ? Ces dauphins, nés en captivité, ne peuvent pas être réintroduits dans leur milieu naturel. Où allons-nous les transférer ? Bénéficieront-ils de la même qualité de soin dans les sanctuaires évoqués ? Avec quels moyens seront financés ces refuges ?
Ces questions n'ont pas reçu de réponse précise. Lors de la première lecture, vous vous êtes fermement engagée à une concertation avec les professionnels afin d'aboutir dans un délai de trois mois suivant la promulgation de la loi. Alors que la navette parlementaire se poursuit, la concertation a-t-elle commencé ? Où en sont ces travaux ? Il serait utile que nous disposions de ces éléments en vue de la poursuite des débats.