Nul doute, monsieur le Haut-Commissaire au plan, que votre audition suscitera le plus grand intérêt auprès de mes collègues. Nous vivons une période de crises sanitaire, démographique, économique et environnementale concomitantes, marquée par une perte du sens collectif, des chocs sociaux et des tensions géopolitiques. Il apparaît nécessaire d'analyser la situation avant de définir les axes d'une politique à long terme. Telle est la raison d'être du Haut-Commissariat au plan que vous dirigez. Votre mission revêt à nos yeux un caractère essentiel. Nous sommes en effet engagés dans la discussion du projet de loi dit « climat et résilience », qui vise à décliner concrètement, par secteurs, la transition écologique et climatique. Ce processus s'inscrit, de par sa nature même, sur le long terme : il revient à s'engager résolument dans la décarbonation de notre économie afin de lutter contre le réchauffement climatique. Il s'agit en somme de transformer en profondeur les comportements et les activités.
Nous avons donc pris connaissance avec un vif intérêt de la toute récente note du Haut-Commissariat, que vous nous avez fait parvenir hier. Vous y livrez votre analyse du recours à l'électricité et des nombreux enjeux qu'il emporte. Je ne doute pas qu'elle contribuera, par les nombreuses questions qu'elle suscitera chez mes collègues, à nourrir notre réflexion.
Nous souhaitons vous entendre, Monsieur le Haut-Commissaire, sur la manière dont vous concevez votre mission, la méthode de travail que vous souhaitez appliquer, le calendrier de vos travaux et les relations que vous comptez établir avec les diverses institutions.