En septembre dernier, vous établissiez le dynamisme économique et la protection de l'environnement parmi vos priorités d'action. Notre regard doit, selon vous, se porter à la fois sur un présent, anxiogène au vu du contexte de crise sanitaire, économique et sociale, et sur un horizon de vingt à trente ans. La communauté maritime manifeste dans notre pays sa volonté de tracer une nouvelle voie, qui préserve nos océans en contribuant à un développement harmonieux de notre économie bleue. La crise nous a montré la nature stratégique de ce secteur pour la France. Des investissements futurs devraient émerger un modèle économique plus résilient, plus protecteur, plus souverain et, surtout, créateur de plus d'emplois. Nos régions de métropole et d'outre-mer ont une carte éminente à jouer pour contribuer au succès maritime de la France. Que recommandez-vous aux chefs de l'État et du gouvernement pour mener à sa réussite l'ambition maritime française de ce vingt et unième siècle ?
En naviguant à 11 nœuds plutôt qu'à 12, les bateaux réduiraient leur consommation de carburant de 18 %. Ils produiraient dès lors moins de gaz à effet de serre. La baisse de leur vitesse relève d'une mesure internationale que prévoit l'Organisation maritime internationale (OMI) à l'échéance de 2050. Nos armateurs et nos ports travaillent, eux, dès aujourd'hui à la mise en place de la transition énergétique à l'aide du gaz naturel liquéfié (GNL), des bornes à quai, de l'hydrogène, etc.