Je n'ai toujours pas compris pourquoi l'on garantirait 4,5 milliards d'euros. L'exposé des motifs dit que la garantie est afférente à deux choses : 3 milliards correspondent au financement du déficit prévisionnel de l'Union nationale interprofessionnelle pour l'emploi dans l'industrie et le commerce – UNEDIC – , pour 2017 et 1,55 milliard servent à couvrir « le remboursement de titres obligataires arrivant à échéance le 1er juin 2018 ». Mes chers collègues, on ne va pas garantir aussi le remboursement, alors que l'on a déjà garanti le principal – à hauteur de 31 milliards d'euros, je crois. Je ne comprends pas. Il serait bon que M. le ministre nous explique de quoi il retourne.