Je m'associe aux commentaires positifs émis sur les deux programmes, dont les crédits sont en hausse – ce qui est à saluer, surtout en cette période post-covid où nos territoires ont plus que jamais besoin d'accompagnement.
Je voudrais faire quelques remarques sur des sujets qui concernent les outre-mer. Tout d'abord, je vous remercie, madame Laurianne Rossi, de les avoir mentionnés dans votre rapport pour avis. Les contrats de convergence et de transformation sont un outil nouveau pour nos territoires. Je souhaiterais vous interroger sur la non-consommation des crédits, que l'on nous oppose souvent. Outre la fixation de stratégies et d'objectifs, il faudrait déployer une ingénierie commune pour faciliter la consommation des crédits dans les outre-mer.
S'agissant du plan Chlordécone, je note effectivement un progrès quant au niveau des crédits, mais est-on à la hauteur pour ce qui est de leur consommation ?
Concernant la nouvelle génération de CPER, notamment leur volet « mobilité », vous mentionnez des reports de crédits. Qu'est-ce qui les justifie ? Faut-il mettre cela aussi sur le dos de la crise sanitaire ? N'existe-t-il pas des difficultés spécifiques à ces contrats ?
Enfin, n'y aurait-il pas intérêt à généraliser des dispositifs tels que le plan Littoral 21 à l'ensemble des communes littorales ? Il me paraît important de construire ensemble une stratégie nationale cohérente en matière d'accompagnement des territoires littoraux.