Ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec l'ensemble de la proposition de loi qu'il faut tout détricoter. Je trouve que l'article 3 va plutôt dans le bon sens. La loi de 2016 n'est pas appliquée, puisque la conférence qui doit avoir lieu chaque année n'a pas été organisée depuis les ateliers des états généraux de l'alimentation de 2017.
Selon l'ensemble des représentants des interprofessions que nous venons d'auditionner pendant six semaines avec MM. Stéphane Travert, Richard Ramos, Dominique Potier et Sébastien Jumel, l'aspect le plus positif de la loi ÉGALIM est ce qui a précédé son adoption, à savoir les ateliers des états généraux de l'alimentation : ils ont permis de mettre tout le monde autour de la table, de crever des abcès et de renouer le dialogue entre les différents acteurs. Rétablir cette étape intéressante, qui a eu le mérite de faire travailler les gens ensemble, aurait du sens. On devrait également s'en inspirer au niveau européen.