L'absence de stocks stratégiques de masques, de tests, et les commandes tardives ont provoqué un confinement très dur, généralisé (à la différence de beaucoup d'autres pays voisins) dont on commence à peine à mesurer les répercussions économiques abyssales, à commencer par une baisse annoncée du PIB de 11 %. Vous encouragez, afin de financer les mesures de crise, l'augmentation d'un certain nombre de cotisations. Cela ne nous paraît pas judicieux dans la mesure où la France est déjà le pays dans lequel le taux de prélèvements obligatoires est le plus élevé. En ce qui nous concerne, nous prônons plutôt le remplacement progressif du chômage partiel par des allègements de charges, une baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à 5,5 % dans des secteurs tels que la restauration et l'hôtellerie, l'annualisation et l'augmentation du temps de travail négociées dans certaines branches, ou encore le « zéro charge » pour les jeunes entrant sur le marché du travail.
Recommandez-vous un certain nombre de mesures pour pallier le chômage des jeunes et un accompagnement spécifique, notamment de l'apprentissage et de la formation professionnelle ?