Je voudrais juste vous dire pourquoi je me suis engagée, moi qui m'occupe de climat depuis de nombreuses années. J'avais vraiment la conviction qu'il fallait sortir de notre communauté de spécialistes qui travaillent sur le climat pour écouter ce que les citoyens avaient à dire et voulaient faire, en faisant l'hypothèse que la société était prête à avancer sans doute plus que les responsables politiques ne le pensent.
Par ailleurs, lorsqu'en plus de leur travail, des personnes se consacrent à une cause commune, à un bien commun, on obtient un dépassement des points de vue personnels et l'éclosion d'une vraie intelligence collective. C'était ce que nous cherchions pour traiter et résoudre des problèmes de bien commun.
Je trouve aussi que c'est un exemple formidable de dépassement de la défiance entre parlementaires, politiques et citoyens. Le choix fait dimanche était de dire que l'on dispose d'éléments, et qu'il revient maintenant au Parlement de travailler avec ces près de 150 mesures ; les premiers contacts que j'ai eus avec vous montrent que vous ne souhaitez pas refermer la parenthèse et que vous êtes favorables à un maintien du dialogue.