Nous avons mené l'exercice avec beaucoup de sincérité, et cette sincérité a conduit les citoyens à poursuivre leur investissement. J'étais vice-président d'une section du Conseil, économique, social et environnemental avant d'être rapporteur général, et j'étais convaincu que nous pouvions élargir notre équipe en institutionnalisant la parole citoyenne. Avec la démocratie participative, on peut aussi renforcer la démocratie représentative. Je crois que cela a été fait quand les citoyens ont dit qu'ils ont fait leur travail, et qu'il appartient désormais aux élus de faire le leur.
Le rapport est disponible en ligne sur le site de la Convention citoyenne pour le climat. Les 150 citoyens ont fondé une association, l'Association des 150, pour pouvoir suivre ce qu'il adviendra de leurs propositions. Le travail réalisé a apporté la preuve que la participation citoyenne est possible et qu'il est possible de l'institutionnaliser, pourvu que chaque légitimité soit respectée. Maintenant, c'est votre légitimité d'élus qui doit être à l'œuvre dans le cadre du travail qui reste à faire.