Cette crise sanitaire a arrêté une belle dynamique de croissance en cours pour les petites et moyennes entreprises (PME) en 2018 et 2019. Les dispositifs mis en place par le Gouvernement ont permis de maintenir en vie des entreprises. Après ces mesures d'urgence, il faut à présent consolider la situation financière des PME. Le ministre a annoncé que le report des cotisations pourrait être sur trente-six mois et nous travaillons sur la question des prêts garantis par l'État (PGE).
Depuis le début du quinquennat, beaucoup de progrès ont été accomplis, notamment dans le cadre de la loi PACTE, pour simplifier l'environnement juridique et administratif, mais je suis convaincu qu'il reste des marges. La simplification de l'environnement réglementaire sera un axe prioritaire. Il faut également créer une relation de confiance entre les PME et l'État, sur le thème « Dites-le nous une fois », consistant à éviter la répétition des demandes.
Autre sujet d'importance : l'accélération de la transformation numérique des PME. Toutes celles qui ont su anticiper cette transformation ont mieux résisté à la crise. Il faut les toucher dans leur ensemble, la difficulté à cet égard étant leur nombre. Cette numérisation ne doit cependant pas supprimer la proximité territoriale.
Préserver les emplois dans les entreprises est essentiel pour garantir la compétitivité à long terme, et les mesures ambitieuses annoncées par le Gouvernement permettront le moment venu aux entreprises de contribuer efficacement à la reprise.