S'agissant des entreprises à forte valeur ajoutée technologique, le fonds French Tech Bridge a été doté de 80 millions d'euros.
Le fonds French Tech Souveraineté a quant à lui été doté de 150 millions d'euros pour maintenir en France les start-up, également protégées par l'élargissement du champ des décrets relatifs à l'investissement étranger en France.
Je poursuivrai le combat pour l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'économie française avec la nouvelle ministre Élisabeth Moreno : la question des comités exécutifs pourrait d'ailleurs figurer dans le futur projet de loi.
La filière de la défense figurera par ailleurs bien dans le plan de relance.
S'agissant des reports de charges, nous avons pris la décision majeure de les étaler sur douze, vingt-quatre ou trente-six mois.
Concernant les relocalisations industrielles, notre objectif est bien, dans une perspective de reconquête industrielle, d'implanter des industries à forte valeur ajoutée en France en développant notre tissu industriel, c'est-à-dire en ouvrant de nouveaux champs comme ceux de la santé, de la cyber-sécurité, de la gestion des déchets et de l'hydrogène.
Je ne suis pas favorable à des baisses de taux de TVA qui pourraient profiter notamment au secteur de la restauration car leur coût est très important et leur effet sur l'emploi extrêmement limité.
Je crois en revanche à la stabilité fiscale, qui implique celle de nos choix fiscaux : nous ne procèderons donc à aucune augmentation d'impôt et les baisses d'impôt déjà décidées ne seront pas remises en question, qu'il s'agisse de celle de l'impôt sur le revenu, de celle de l'impôt sur les sociétés, qui s'établira pour toutes les entreprises au taux de 25 % d'ici à 2022, ou de la suppression intégrale de la taxe d'habitation d'ici à 2023. Cette stabilité rétablira la confiance et incitera les Français, qui auront d'ici à la fin de cette année épargné près de 100 milliards d'euros, à consommer et donc à relancer l'activité économique.
Sur le décolletage et la vallée de l'Arve, je rappelle que 60 % des pièces qui y sont fabriquées servent à l'assemblage de moteurs thermiques dont la demande évolue de façon peu favorable : cette industrie doit donc se réinventer et s'orienter progressivement vers d'autres activités et d'autres secteurs. Nous l'aiderons.
Je ne reviens pas sur l'hydrogène : l'investissement massif consenti en sa faveur se chiffrera en milliards d'euros. J'ai proposé une maquette globale de financement qui a été soumise à l'arbitrage du Président de la République et du Premier ministre.
S'agissant des fonds propres des entreprises, nous allons engager un travail sur le prêt participatif et les obligations convertibles.
Effectivement, l'ESS doit devenir l'une des marques de fabrique de l'économie française : elle se trouvera avec Mme Olivia Grégoire au cœur du travail de mon ministère.