J'étais à Brest, chez le préfet maritime, quand le plan de relance a été annoncé. Les pêcheurs sont ravis de constater que les ports, la pêche et l'aquaculture sont pris en compte dans ce plan à hauteur de 250 millions d'euros.
Cependant, nous n'avons pas assez de marins. Comment la campagne de communication prévue sera-t-elle menée ? Pendant la période de la crise sanitaire, des messages ont été diffusés pour inciter à manger plus de poisson, faisant prendre conscience à nos concitoyens que nous importons de très grandes quantités de produits de la mer : presque 80 % de notre consommation.
Nous ne sommes que quelques députés présents à cette audition. Comment mobiliser davantage sur les questions maritimes et former de nouveaux marins ? Les patrons pêcheurs nous indiquent qu'ils acceptent peu de stagiaires à bord et d'apprentis, du fait des contraintes horaires et de la difficulté qu'il y a à les laisser assumer certains postes. Comment faire évoluer l'apprentissage et alléger ces contraintes ?
Enfin, une expérience m'a marquée. Nous nous trouvions ensemble au CNPMEM, Madame la ministre, et j'ai constaté la détresse des marins pêcheurs face à des sujets d'actualité, notamment l'échouage des cétacés. Comme les agriculteurs, ils subissent des pressions importantes, notamment sur les réseaux sociaux, visant parfois leurs familles. Nous devons valoriser ces métiers ; ils réalisent de grands efforts pour la transition écologique, par exemple en installant à bord des dispositifs visant à éloigner les cétacés. Quelle est votre position sur le sujet ?