Cet amendement est certes coûteux pour les finances de l'État, mais je prends sur le programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » pour abonder l'aide à l'accès au logement. Je ne souhaite pas réduire les crédits consacrés à l'urbanisme, mais c'est le jeu budgétaire : on n'a pas le droit de prendre ailleurs, sinon je vous aurais parlé de l'aide médicale d'État ou d'autres programmes encore dans lesquels on pourrait faire des économies.
La quotité du PTZ a été réduite de moitié par rapport à 2017 dans plus de 90 % du territoire français. Alors qu'il était possible d'obtenir un PTZ sur 40 % de la valeur d'un bien, on ne peut plus désormais en financer que 20 %. Cela a désolvabilisé un certain nombre de ménages des classes moyennes, qui ne peuvent plus accéder à la propriété depuis votre décision funeste du début de mandat.
Le présent amendement a donc pour objet de prolonger le PTZ pour les logements neufs vendus en zones détendues. Son impact budgétaire serait compensé par l'activité ainsi générée et les recettes fiscales supplémentaires que percevraient l'État et les collectivités locales.