De nombreux sous-traitants, notamment l'entreprise MKAD, qui propose l'usinage de pièces aéronautiques en titane, ont vu leurs contrats annulés au profit d'entreprises basées aux États-Unis. Par ailleurs, nous nous questionnons sur le choix de l'envoi de copeaux de titane pour le recyclage dans ce même pays, alors que nous avons, sur notre sol, ÉcoTitanium, un leader du recyclage des avions en fin de vie. Quelles mesures pouvez-vous prendre pour favoriser le fonctionnement des entreprises sur notre sol plutôt que de laisser des éléments partir à l'étranger pour ensuite nous revenir sous forme d'importations ?
S'agissant de l'avion vert et de l'hydrogène, vous auriez indiqué que le Maroc, la France et l'Europe ont des intérêts communs en la matière et gagneraient à œuvrer ensemble à la préparation des sites de production et à la fourniture de moyens de transport, de stockage et d'équipement en vue d'optimiser l'utilisation de l'hydrogène énergétique. Auriez-vous des éléments complémentaires à nous livrer à ce sujet ?