Monsieur le ministre, depuis le début de la crise de la covid, la filière événementielle et communication, qui permet à tout le tissu économique français d'exporter, est en pleine crise alors qu'elle connaissait déjà des problèmes structurels auparavant.
Un tiers de son chiffre d'affaires français, soit 12 Md€, est réalisé dans les Hauts-de-Seine. Depuis le mois de juillet, nous avons créé, sur mon impulsion, un groupe de travail pour qu'elle puisse proposer des événements virtuels et venir en aide aux entreprises, en France et à l'étranger. Un certain nombre d'événements sont ainsi prévus, en lien avec la CCI, au niveau des établissements publics territoriaux (EPT). Vous avez vous-même évoqué le lancement de salons virtuels. Comment pourrions-nous servir à la fois nos entreprises qui ont besoin d'exporter et cette filière qui a besoin d'être aidée ?
Enfin, nous pourrions peut-être créer un champion français ou européen de la virtualisation des salons, car nos entreprises dans ce secteur sont très petites et un géant américain risque de s'emparer du secteur.