La situation sanitaire nous a obligés à remettre en place un confinement, qui est certes plus souple que le précédent mais qui a des conséquences sur bon nombre d'activités. Certains acteurs du secteur touristique voient leurs activités très lourdement impactées, voire rendues impossibles par les contraintes de mobilité. Je pense par exemple aux agences de voyages. Le secteur a bénéficié d'un plan de soutien spécifique, un plan très large et important, qui a été très utile, mais les activités touchées étaient déjà très lourdement impactées par le développement des plateformes numériques. La crise sanitaire a sans doute accéléré la nécessité pour certaines activités de se réinventer si elles veulent survivre.
Ma première question est relative à des recherches effectuées par une équipe du MIT ( Massachussetts Institute of Technology ), à Boston, qui fait remarquer que pour limiter la propagation de la covid-19, la plupart des politiques gouvernementales se sont concentrées sur la réduction de la distance parcourue. Cependant, en analysant les données de la mobilité des personnes, ces chercheurs ont découvert que la fréquence des déplacements – le nombre de déplacements réalisés par personne – était un facteur aussi important que la distance parcourue dans la progression de l'épidémie. Est-ce une donnée que vous allez prendre en compte pour réévaluer la politique gouvernementale en la matière ? Avez-vous connaissance de ces recherches ?
Quel accompagnement est-il prévu en matière d'ingénierie de projets et de financement pour la transformation de certains secteurs ? Là aussi, je pense aux agences de voyages.