Sans que la chaleur et le sérieux qui règnent dans cette commission soient affectés par la visioconférence, nous sommes heureux, Madame la secrétaire d'État, de vous auditionner aujourd'hui, après plusieurs reports. Ce décalage ne tombe pas si mal, puisqu'il va vous permettre, non seulement de nous présenter votre feuille de route, mais aussi de faire le point sur les mesures que vous avez annoncées de soutien au tissu social et solidaire, particulièrement important en France dans cette période extrêmement difficile.
Si l'intitulé de votre secrétariat d'État renvoie à l'économie sociale et solidaire (ESS), qui nous intéresse beaucoup, il y a été ajouté, à votre demande j'imagine, l'adjectif « responsable », ce qui n'est pas anodin. Il me semble essentiel, en effet, de jeter un pont entre l'économie sociale et solidaire et l'économie en général, que nous souhaitons plus responsable, et de veiller à sortir des querelles de chapelles pour que la responsabilité sociale et environnementale s'impose peu à peu dans l'ensemble des entreprises françaises et européennes. Nul doute que votre action y contribuera.