Me montrant tout aussi gentil que M. François Ruffin, je commencerai par vous féliciter, Madame la secrétaire d'État, et vous encourager. C'est un plaisir que de vous voir habitée par la volonté de bien faire, de servir ce secteur de l'économie sociale et solidaire.
Les entreprises de l'économie dite ordinaire, notamment les plus petites d'entre elles, rencontrent des difficultés pour accéder au crédit, aux financements. Dans le contexte que nous connaissons, le Gouvernement a imaginé le plan de relance, dont le plus gros volet a trait à la cohésion sociale, avec 36 milliards d'euros. Vous avez évoqué 1,3 milliard attribué au secteur de l'économie sociale et solidaire. Dans ce foisonnement de dispositifs, comment faciliter et fluidifier l'accès du secteur de l'économie sociale et solidaire aux financements nationaux comme aux fonds européens ? J'imagine que vous nous parlerez des sous-préfets à la relance, qui agissent dans les territoires.
Le Gouvernement a annoncé un pacte de croissance de l'économie sociale et solidaire en novembre 2018, avec la volonté d'améliorer l'éligibilité des entreprises de l'économie sociale et solidaire à la commande publique. Quel bilan en tirez-vous ? Le cadre juridique actuel est-il protecteur, facilitateur, voire avantageux pour les entreprises de l'ESS ?