La Banque de France publiait hier ses projections macroéconomiques, selon lesquelles l'épidémie ne cesserait pas immédiatement et le déploiement généralisé des vaccins ne serait pleinement effectif qu'à la fin de 2021, ce qui signifie que le niveau d'activité de fin 2019 ne serait retrouvé qu'à la mi-2022.
Dans la note d'ouverture que vous avez présentée au CESE le 28 octobre dernier, vous formulez une série de recommandations comme l'accélération de la couverture numérique du territoire, un système de couverture de soins ou encore une protection sociale repensés. Votre travail de coordination de travaux de planification et de réflexions prospectives est essentiel alors que la crise nous oblige à avoir une vision court-termiste et à prendre rapidement des mesures d'urgence. Conformément au décret du 1er septembre 2020, votre mission vise en effet à éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, technologiques et culturels. Le 1er décembre, le bureau du CESE a répondu à votre note en proposant une série de sujets à approfondir, comme les fractures de la société française qui se sont accentuées avec la crise, en particulier la grande pauvreté et la précarité. Quant aux enjeux environnementaux, ils conditionnent les termes de la souveraineté, de la relance et du développement durable. Il serait donc intéressant de réfléchir aux causes environnementales de la crise sanitaire actuelle et aux enseignements à en tirer au regard de ses conséquences pour la production culturelle et ses acteurs, ou encore pour l'éducation, les inégalités entre jeunes ayant été exacerbées durant le confinement et du fait des restrictions sanitaires. Le groupe LaREM souhaite connaître votre avis quant aux perspectives d'amélioration dans ces domaines. Comment envisagez-vous d'orienter le Gouvernement dans l'application des différentes options ?