Vous avez présenté le sujet de l'intelligence artificielle dans un cadre français. La commission des affaires européennes a engagé des travaux sur ce thème dans le cadre de l'assemblée parlementaire franco-allemande et présentera une résolution en janvier prochain. Comment coordonnerez-vous les travaux français avec le niveau européen ? Après le rachat de ARM par Nvidia pour un montant de 40 milliards de dollars, nous allons devoir unir nos forces face à d'autres blocs.
Par ailleurs, le secteur gazier nourrit plusieurs inquiétudes d'ordre stratégique. La première concerne la place qu'il doit occuper vis-à-vis au secteur électrique, notamment nucléaire. Il voit parfois en lui un concurrent, alors qu'il y a probablement une complémentarité à trouver. La deuxième inquiétude s'exprime vis-à-vis du bâtiment. Enfin, à l'échelle européenne, les politiques relatives à l'hydrogène et au gaz vert varient assez fortement d'un pays à l'autre.