Je veux saluer la restitution faite par le rapporteur et je souhaiterais mettre en avant trois points. Tout d'abord, dès que l'on me parle de la restauration hors domicile, immédiatement, je pense aux circuits d'approvisionnement. Il y a en ce domaine deux origines possibles pour les produits : les produits français et les produits d'importation. Cela concerne tous types de produits, y compris la viande bovine. Est-ce que l'on sait distinguer la part de produits d'importation de la part de produits de production française ? Je pose cette question car je pense que les aides et la gestion des stocks doivent porter une attention particulière et différenciée à cette problématique, selon qu'il s'agit de produits d'importation ou de production française. Il y a peut-être une réorientation possible vers d'autres acteurs de la restauration.
Le deuxième point concerne le contrôle et le rôle des URSSAF et des DIRECCTE. Depuis le moins de mars, je milite pour que les URSSAF et les DIRECCTE se concentrent sur des contrôles afférents aux aides relatives aux critères retenus par le Gouvernement pour soutenir les activités économiques, dans le cadre des classifications S1 et S1 bis. Je m'étonne que les URSSAF continuent de réaliser des contrôles classiques dans certaines entreprises, comme si de rien n'était. C'est aussi le cas pour certaines directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL). Les contrôles doivent se concentrer aujourd'hui uniquement sur le respect des critères définis par le Gouvernement.
Mon dernier point concerne les professionnels de la route. Bien sûr, la mise à disposition de salles polyvalentes constitue un premier pas bienvenu. Mais je pense qu'il faut aller plus loin et permettre aux professionnels qui circulent sur la route d'avoir accès aux restaurants, au-delà des centres routiers ouverts aujourd'hui. Nous avons beaucoup de petits restaurants dans les campagnes et les villes moyennes qui pourraient être ouverts aux professionnels de la route.