Chère Laure, au nom du groupe La République en Marche, je te félicite pour cette proposition de nomination à la présidence de l'ARCEP, qui est pour nous riche de symboles. Certes, tu as une formation d'ingénieure et une expérience professionnelle dans les télécoms, mais c'est aussi la preuve que l'engagement, les compétences et le travail des députés sont reconnus par l'écosystème et ouvrent l'accès à la présidence d'une des principales autorités de la régulation en France. En tant que présidente de la fondation Femmes@Numérique, qui travaille sur des sujets qui te tiennent à cœur, je pense également que la nomination pour la première fois d'une femme à ce poste est un message positif pour l'inclusion des femmes dans le monde du numérique et surtout des télécoms, où l'on en voit encore moins.
Ce secteur des télécoms connaît par ailleurs énormément de transformations, et je salue M. Sébastien Soriano, qui a été un excellent président de l'ARCEP. Ma première question a trait à la fiscalité, sujet qui pourrait gagner en importance si l'on commence à parler de concurrence au niveau européen. Fait-elle partie du domaine de travail de l'Autorité ? Et qu'en est-il de la consolidation du secteur au niveau européen ? Ensuite, s'agissant de l'empreinte carbone, jusqu'où peut-on aller sans entrer en contradiction avec la neutralité de l'internet ? Enfin, dans le secteur audiovisuel, différentes autorités comme la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), l'ARCEP ou le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) doivent de plus en plus souvent travailler ensemble. Faut-il envisager de fusionner ou de créer des services communs à ces acteurs ?