Nous sommes tous d'accord, me semble-t-il, sur la nécessité de soutenir financièrement les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire. Certes, des financements existent déjà, notamment dans le cadre du plan de relance. Mais ils sont très éclatés, si bien qu'ils ne favorisent pas la lisibilité d'une action continue et cohérente en la matière. Or, les acteurs doivent pouvoir se tourner vers une forme de guichet unique capable de les accompagner dans leurs projets.
J'ajoute qu'il était question, dans un premier temps, que le fonds soit abondé uniquement par l'État. Puis, suivant vos recommandations, chère Graziella Melchior, j'ai décidé de l'ouvrir à des financements privés. Je regrette donc que vous refusiez aujourd'hui de créer ce fonds au motif que d'autres dispositifs publics existent. C'est un raisonnement un peu sinueux.