Vous nous avez expliqué qu'il était cohérent de placer ENEDIS au sein d'EDF Vert qui rassemblerait l'énergie décentralisée. La distinction pourrait être critiquée parce que l'éolien ne profite pas au local ; cette énergie est ensuite répartie dans l'ensemble du territoire. La France ne devrait-elle pas plutôt se battre pour modifier la taxonomie européenne, intégrer le nucléaire aux autres énergies décarbonées et cesser cette distinction qui met le nucléaire à part alors qu'il participe à la décarbonation de l'économie ?
Du point de vue du réseau, quelle est la cohérence de la décision qui consiste à laisser RTE du côté d'EDF Bleu et ENEDIS du côté d'EDF Vert alors que la valorisation d'ENEDIS vient d'un monopole légal délégué par des collectivités locales et qu'elle se retrouvera donc dans une structure concurrentielle qui vendra l'électricité et la redistribuera avec un positionnement peut-être compliqué par rapport à ses concurrents ?
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi la solution de la quasi-régie n'a pas été évoquée plus tôt et en quoi elle permettrait d'échapper aux règles de la concurrence ?
Mme Barbara Pompili nous a dit que le Gouvernement et EDF réfléchissaient à un plan B permettant de pallier un éventuel échec de la négociation avec la Commission européenne. Pourriez-vous nous décrire les pistes envisagées ?
Enfin, n'aurait-il pas mieux valu sortir du dispositif de l'ARENH sans essayer de le moderniser, quitte à céder sur d'autres points, tels que les tarifs réglementés de vente (TRV), et à garder EDF dans une logique de marché en conformité avec les directives actuelles ?