Veolia et Suez sont en guerre. Vous avez indiqué que « le capitalisme français ne peut pas être la guerre de tous contre tous ». Depuis de nombreux mois, vous avez consenti d'importants efforts et rappelé les règles du jeu à de très nombreuses reprises, mais la situation dégénère. Les enjeux sont de taille pour notre pays. N'est-il pas temps que le Président de la République lui-même siffle la fin de la partie et impose un cessez-le-feu ?
Le projet Hercule fait beaucoup parler de lui et inquiète les salariés d'EDF – je les comprends. On parle d'un EDF bleu, d'un EDF vert et d'un EDF azur, mais on a surtout l'impression d'assister au démantèlement d'un champion national et international de l'électricité. N'y a-t-il pas d'alternative à ce projet ? Je m'insurge, en outre, contre la concurrence que Bruxelles voudrait imposer entre les ouvrages hydroélectriques.
Je souhaite également aborder le dossier FerroPem, que Mme Agnès Pannier‑Runacher et vous-même connaissez personnellement. Durant de longs mois, l'État a accompagné cette entreprise en difficulté, filiale du groupe Ferroglobe. N'est-il pas temps d'insister plus fortement pour obtenir des résultats concrets et sauver nos sites industriels ?
Enfin, le plan de soutien aux stations de sport d'hiver a été progressivement ajusté. Pourtant, il reste encore de nombreux trous dans la raquette. J'espère que ce dispositif évoluera encore pour les socioprofessionnels qui sont au plus mal.