En 2020, 45 % des travailleurs indépendants ont enregistré un chiffre d'affaires inférieur de 20 % à celui de 2019. Pourtant, le Fonds de solidarité a pris fin au 31 décembre 2020 pour ceux qui ne sont pas considérés comme empêchés administrativement. Ces millions de contribuables dont le travail touche de près ou de loin les secteurs de la gastronomie, de la restauration, de l'hôtellerie, du tourisme, de l'événementiel, de l'information ou de l'édition, entre autres, continuent d'avoir des charges et des frais à rembourser, lesquels ont été le plus souvent engagés pour monter et développement des affaires. De nombreuses démarches et procédures sont nécessaires pour prouver son éligibilité à l'aide. Cette situation économique n'est plus tenable. Certains sont obligés de souscrire aux minima sociaux. Le Fonds de solidarité concerne les secteurs directement touchés par la crise, mais l'activité économique est un tout qui ne peut fonctionner correctement sans la diversité des métiers et des activités. Quelles réponses pouvez-vous apporter à ces entrepreneurs courageux, dont il ne faudrait pas que l'envie et les initiatives soient balayées par la crise sanitaire ?
À terme, comment comptez-vous maintenir l'élan auto-entrepreneurial qui caractérise un grand nombre de Français ? Comment redonner confiance à ces travailleurs ?
Un accompagnement économique doit être effectué au plus près des situations personnelles. Ces auto-entrepreneurs ont besoin qu'on leur facilite le quotidien, par exemple en leur donnant davantage accès aux aides et en allégeant les contraintes administratives qui pèsent sur leurs dépenses, leur temps et leur énergie. Comment votre ministère compte-t-il appréhender cet enjeu ?