Nos entreprises d'outre-mer souffrent d'une sous-capitalisation. À La Réunion, en particulier, c'est un mal chronique qui freine le développement des entreprises et fait un peser un risque pour leur survie. Ce problème de sous-capitalisation est plus prégnant encore pour les jeunes entreprises, qui n'ont pas toujours accès aux solutions de financement.
Qui plus est, la rentabilité moyenne des entreprises d'outre-mer, et plus particulièrement de La Réunion, est de moitié inférieure à celle des entreprises de France hexagonale. Nos TPE souffrent aussi de handicaps structurels, comme l'éloignement ou l'étroitesse du marché, ce qui explique des besoins en fonds de roulement plus importants. Ne pourrait-on pas transformer le PGE en prêt participatif remboursable dans vingt ans ou plus ? Les montants accordés seraient considérés comme des fonds propres ou des quasi-fonds propres, ce qui renforcerait la trésorerie de nos TPE-PME, éviterait les risques de faillite et permettrait à ces entreprises de se développer.