Nous saluons tous l'existence d'aides nombreuses et variées, même si les entreprises préfèreraient vivre de leur activité plutôt que d'aides. Néanmoins, il subsiste plusieurs « trous dans la raquette ». Le premier concerne les boulangeries-pâtisseries qui sont également salons de thé, activité pouvant représenter jusqu'à 30 ou 40 % de leur chiffre d'affaires. Ces entreprises ne sont aidées qu'au titre de leur activité de boulangerie-pâtisserie. Ne faudrait-il pas tenir compte du numéro de Siret plutôt que du Siren ?
Un autre « trou dans la raquette » concerne les hôtels, cafés, restaurants et discothèques, qui devront consacrer une partie de leurs aides au paiement de la redevance audiovisuelle exigible à compter d'avril. C'est d'autant plus problématique que cette dernière est due en fonction du nombre de postes, et pas une fois pour toutes, contrairement aux particuliers.
J'ai également été alerté par des savonneries artisanales. Se laver les mains au savon est un geste barrière, au même titre qu'utiliser du gel hydroalcoolique. La baisse de la TVA à 5,5 % pour le savon serait une bonne nouvelle et irait dans le sens des mesures sanitaires préconisées.
D'autres demandes concernent les entreprises implantées dans les centres commerciaux, comme les opticiens ou les coiffeurs qui sont fermés alors qu'ils respectent parfaitement les protocoles sanitaires.
Enfin, ma circonscription est affectée par la fermeture de Fessenheim. Le Président de la République a indiqué qu'il fallait que la France retrouve sa souveraineté sanitaire. Nous sommes situés à quelques kilomètres de Bâle. Je propose que ce territoire soit un site pilote pour la réindustrialisation pharmaceutique en France. J'ai rencontré vos collaborateurs le 10 décembre dernier, à ce sujet.