Je me joins aux compliments qui vous ont été adressés pour toutes les mesures destinées à accompagner les entreprises. Certaines PME qui n'ont pas pu prétendre aux exonérations de charges et au Fonds de solidarité, parce que leur baisse de chiffre d'affaires ne passait pas le seuil de 50 %, ont toutefois pu négocier des apurements, des remises de dette fiscale ou sociale, ou encore des échelonnements. Or de nombreux chefs d'entreprise ne sont pas informés de cette possibilité. De fait, ils se trouvent dans un état d'épuisement moral inouï et ne contactent même plus leur expert-comptable. Ils ne sont pas non plus toujours joignables par les chambres syndicales et consulaires. Ils pourraient être accompagnés ne serait-ce qu'humainement, avec l'information à laquelle ils ont droit. Prévoyez-vous une campagne de communication, en accord avec les acteurs locaux, pour que les chefs d'entreprise soient accompagnés et aient accès aux mesures auxquelles ils peuvent prétendre ?