Après l'arrivée à échéance du mandat du président du conseil d'administration du CNES, il y a quatorze mois, le Président de la République a proposé votre nomination, sur laquelle il appartient aux parlementaires de s'exprimer, conformément à la procédure prévue à l'article 13 de la Constitution. Ce faisant, nous ne votons pas seulement pour un curriculum vitae, mais aussi pour une vision d'ensemble, une stratégie, une feuille de route fidèle à l'esprit dans lequel le général de Gaulle a créé le CNES en 1961.
Quelle est donc votre vision de la stratégie spatiale de la France au sein de celle de l'OTAN, de sorte que celle-ci préserve la souveraineté des États membres ?
Comment comptez-vous mettre l'action du CNES au service de la lutte contre le dérèglement climatique ?
Comment pensez-vous établir des liens étroits avec les territoires où le CNES n'est pas implanté ? Par exemple dans les Hauts-de-France, fort de compétences aéronautiques et spatiales affirmées, avec Stelia Aerospace à Méaulte, berceau de Potez, ou Dassault, implanté à Seclin depuis plus de quarante ans.