On connaît l'importance des applications civiles de l'espace, présentes dans le quotidien des Français, dont elles facilitent la vie et qu'elles font encore rêver.
À l'échelle internationale, le CNES est impliqué avec vingt-sept autres organisations spatiales dans le consortium Observatoire spatial du climat, qui permet l'observation du changement climatique et la mesure des politiques publiques destinées à le combattre.
À l'échelle européenne, rappelons que la constellation de satellites Galileo s'invite dans notre vie quotidienne par l'intermédiaire des applications de géolocalisation et de navigation.
À l'échelle nationale, enfin, le satellite THD-Sat ouvre des perspectives tout à fait intéressantes pour l'accès à internet à très haut débit, notamment dans les zones blanches, et, dans les domaines de l'environnement, de la mobilité, de la santé et de l'agriculture, l'écosystème Connect by CNES est destiné à regrouper grands groupes et acteurs publics et à les mettre en réseau.
Comment voyez-vous, à l'avenir, la place de ces applications civiles au sein du CNES, où elles sont en rivalité avec les missions de défense, qui réclament d'importants moyens pour conserver à la France le rang de grande puissance spatiale dans un contexte conflictuel et concurrentiel ?
Quel modèle de coopération européenne envisagez-vous en matière d'applications civiles, dans un but d'efficience et de souveraineté ?