Vous êtes enfermés dans une contradiction depuis quatre ans.
Votre idéologie, c'est celle du marché et de la concurrence, et vous y revenez, texte après texte ; mais – c'est manifeste pour les prix agricoles – le marché ne marche pas ! Il conduit à la déflation des prix. Comme vous ne voulez pas remettre en cause votre idéologie et basculer vers la régulation, vous bidouillez, vous bidouillez, vous bidouillez…
Notre amendement vise à fixer un prix plancher – et personne n'imagine qu'il peut être un prix plafond ! Tout à l'heure, vous avez caricaturé ce que je proposais ; on se serait cru en Pologne : la régulation forcée, la mise en place de quotas et tous les agriculteurs devenus des salariés de l'État. Mais jusqu'aux années 1980, les prix planchers et les quotas existaient. Pourtant, les agriculteurs n'étaient pas des salariés de l'État et la France n'était pas la Pologne.