La résiliation du contrat pour convenance de la part de l'Australie devait entraîner le paiement des coûts engagés et à venir liés à la démobilisation physique des infrastructures, de l'informatique et du reclassement des employés. Quelles contreparties Naval Group espère-t-il ? L'État vous accompagne-t-il dans cette phase de révocation du contrat ?
Ce sont 650 salariés du groupe qui travaillent sur ce dossier en France et un certain nombre d'autres en Australie. Comme beaucoup, je m'interroge sur les conséquences sociales et économiques de cette rupture. Qu'en sera-t-il en particulier du maintien de l'emploi au sein du groupe, dans les territoires, mais aussi des savoir-faire et des compétences très diverses que vous avez évoqués ? Quelles seront les conséquences pour les sous-traitants ? Les accompagnerez-vous, alors que certains d'entre eux sont plus fragiles économiquement et moins bien armés juridiquement que vous ?
Ce contrat représentait environ 10 % de vos ventes, soit 500 millions d'euros par an. La perte de ce revenu risque-t-elle de porter atteinte au développement de vos capacités industrielles et d'innovation ? Quelles seront les conséquences en termes de recherche ?
Vous avez annoncé la conclusion d'un contrat avec la Grèce pour la livraison de trois frégates françaises de dernière génération pour un montant d'environ 3 milliards d'euros. Seront-elles construites en France ? Qu'en sera-t-il des conséquences économiques, notamment en termes d'emplois ?