Malgré les effets bénéfiques de la loi SRU, la crise du logement s'est aggravée depuis vingt ans, et ce pour diverses raisons. Dans les zones tendues, les délais pour obtenir un logement social peuvent atteindre plusieurs années.
Je préfère parler de logement à loyer modéré plutôt que de logement social, qui s'adresse à plus de 70 % des habitants de notre pays. La résorption de la crise passe essentiellement par l'accroissement de la production de logements, mais aussi de la part de logements sociaux dans cette production.
C'est la raison pour laquelle l'amendement vise à rehausser à 30 % l'objectif de logements sociaux au titre de la loi SRU, une évolution souhaitable si l'on considère que l'obligation initiale avait été fixée à 20 % en 2000, puis portée à 25 % pour répondre à la crise du logement.