Je voudrais tempérer les propos de M. Pupponi. Dans l'agglomération toulousaine, les bailleurs sociaux ne vendent pas des « pépites » mais plutôt des appartements standards, abordables, situés dans des quartiers classiques. Leur seul atout est d'avoir bénéficié d'une rénovation intérieure et énergétique. De toute façon, les pépites ne sont pas abordables : le public visé ne saurait pas les acquérir. En centre-ville, dans les lieux tendus, les bailleurs sociaux n'ont pas forcément les moyens d'acheter des logements : ce sont alors des propriétaires privés qui acquièrent la nue-propriété tandis qu'ils détiennent l'usufruit – cela permet de loger dans des endroits très chers des populations beaucoup moins favorisées. Cependant, l'usufruit locatif social est de plus en plus rare depuis que les OFS ont pris la suite de ces démembrements de propriété.