Parmi les priorités de la présidence française de l'Union européenne figure le développement des projets importants d'intérêt européen commun (PIIEC). Il est permis de déroger au droit européen de la concurrence afin de faciliter l'émergence des PIIEC. Comment comptez-vous les mettre en œuvre concrètement ? Ils doivent en effet s'inscrire dans un esprit de solidarité et de partage de la valeur, pour participer au développement économique de nos territoires. Font-ils l'objet d'une approche territorialisée, ciblant des régions, comme les Hauts-de-France, qui ont plus souffert de la désindustrialisation que les autres durant les dernières décennies ?