L'industrie touristique a un poids économique majeur dans notre pays, avec 2 millions d'emplois et 8 % du PIB – le double dans ma région de la Côte d'Azur, soit 15 % du PIB régional.
Après deux années particulièrement difficiles malgré votre implication, Monsieur le ministre, il faut peut-être envisager la sortie de crise. Pour relancer l'attractivité touristique, la filière a besoin d'une véritable stratégie de reconquête des marchés nationaux, européens et internationaux, qui permette de relancer durablement la destination France et de redynamiser notre fréquentation, tout au long de l'année et sur l'ensemble du territoire. Bref il faut un plan Marshall de la promotion touristique, au travers du bras armé qu'est Atout France.
À la suite de l'attentant de Nice, le comité régional du tourisme de la Côte d'Azur, à l'époque présidé par M. David Lisnard, maire de Cannes, avait lancé une grande campagne de promotion touristique. Un euro d'argent public générait un euro d'argent privé provenant des professionnels du tourisme. Un tel modèle pourrait nous inspirer.
Par ailleurs, nos professionnels s'inquiètent de la phase de remboursement des PGE. Ils ne veulent pas être marqués au fer rouge dans leurs relations avec le monde bancaire. Pouvez-vous revenir plus précisément sur les décrets en cours d'élaboration ?