Nous adhérons à votre stratégie offensive en faveur du secteur du tourisme, frappé de plein fouet par les vagues de la pandémie.
La mise en place depuis l'été dernier du passe sanitaire a néanmoins permis l'ouverture et le maintien de l'activité de l'industrie touristique. Représentant plus de 7 % du PIB avant la crise, le tourisme est un secteur crucial pour notre balance commerciale et pour l'emploi. Le groupe Dem est conscient de son importance pour le développement et le dynamisme économique de nos territoires, de la Côte d'Azur aux Hauts-de-France.
Comment évaluez-vous l'impact du passe sanitaire et de la campagne de vaccination sur le secteur touristique ? Au-delà du cadre national, la concrétisation cet été de l'interopérabilité du volet activités des différents passes sanitaires nationaux au sein de l'Union européenne (UE) a pris plusieurs semaines.
Disposez-vous de retours sur les difficultés que des clients munis d'un passe sanitaire étranger ont pu rencontrer concernant l'accès aux restaurants, aux cafés, aux musées ou aux monuments dans les territoires touristiques ?
En raison des fermetures de frontières, la France a attiré depuis deux ans une clientèle majoritairement nationale et européenne. Il s'agit dorénavant de fidéliser cette dernière pour accroître le poids du tourisme dans notre balance commerciale.
Si avant la crise la France était la première destination touristique en nombre de visiteurs, elle n'occupait que la troisième position s'agissant des recettes. Depuis, a-t-elle pu se maintenir en haut du classement ? À cet égard, le tourisme quatre saisons constitue une piste prometteuse, car il permet d'accroître la rentabilité des infrastructures touristiques dans les régions, en atténuant le caractère saisonnier de l'activité. Par quels moyens contribuez-vous à cette stratégie de tourisme durable ?