Entre les gilets jaunes, la crise sanitaire, les multiples confinements et les liaisons aériennes qui tournent au ralenti depuis plus de deux ans, difficile d'imaginer une situation plus compliquée pour le secteur touristique. Votre action s'en est trouvée fortement bouleversée. Par la force des choses, la plupart des dispositions qui ont été prises ont visé à faire face à la covid-19.
La période des fêtes a été chaotique, en raison d'annulations de dernière minute de clients devenus cas contacts ou fuyant les lieux de sociabilité en raison de la vague de variant omicron. La Confédération des acteurs du tourisme a exprimé le besoin urgent de nouvelles mesures d'aide à court terme pour aider les professionnels à passer le cap de la cinquième vague. Elle réclame notamment la révision des paliers d'accès à la prise en charge des frais fixes et de l'activité partielle, afin que davantage d'entreprises soient éligibles à ces aides. Elle demande aussi un traitement spécial du PGE, afin de pouvoir continuer à investir – le sujet n'est pas secondaire – dans les années à venir. Envisagez-vous de répondre favorablement à ces demandes ?
Par ailleurs, le Premier ministre a annoncé en novembre dernier un plan de 1,9 milliard d'euros pour relancer le tourisme et renforcer la place de première destination touristique mondiale du pays. Cette ambition est-elle conciliable avec une autre, affichée depuis le début du quinquennat, consistant à promouvoir un tourisme durable ? Ces deux ambitions sont-elles complémentaires ?