À mon tour de souligner votre investissement durant cette crise, Monsieur le ministre. J'appelle votre attention sur certaines PME ou TPE qui ont une activité plurielle, dont le code NAF (nomenclature d'activités française) ne reflète qu'une partie – il s'agit souvent de producteurs qui font aussi du commerce, ou du tourisme. Ces entreprises ont continué de travailler en début de crise sanitaire, réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 50 %, avec souvent une rentabilité restreinte, voire faible, puisqu'il s'agissait de revente ou de vente en gros. Elles sont en grande difficulté et doivent au travail acharné de leurs collaborateurs d'être encore debout, sans avoir reçu d'aides, ou alors insignifiantes. Elles sont les oubliées du plan de soutien, alors que d'autres ont été aidées au-delà de leurs espérances. Les exemples ne sont pas rares.
Rapporteur sur les crédits relatifs à la politique du tourisme de la mission Action extérieure de l'État, j'ai consacré une partie de mon rapport aux résidences de tourisme et au tourisme patrimonial. Au cours de mes auditions, les dirigeants de BPIFrance et de la Banque des territoires m'ont fait part de leurs inquiétudes quant aux conséquences de la crise sanitaire pour l'année 2023. Partagez-vous leur analyse ?