Je vous remercie une nouvelle fois, Monsieur le ministre, de votre soutien aux professionnels du tourisme de montagne lors de la fermeture exceptionnelle des domaines skiables l'hiver dernier. Aujourd'hui au contraire, la saison bat son plein, mais ils sont à nouveau inquiets. En effet, l'énergie représente entre 5 et 10 % des coûts des exploitants de remontées mécaniques : l'augmentation des prix pourrait les placer dans une situation budgétaire difficile, voire entraîner des défaillances pour ces entreprises électro-intensives. Certes elles bénéficieront des mesures sur la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE) et sur le tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité, mais une partie des remontées mécaniques sont gérées en régie par les collectivités territoriales, elles-mêmes très fragilisées par la fermeture des domaines skiables l'an dernier.
Les exploitants des domaines, dont l'activité est saisonnière, pourront-ils bénéficier avec un effet rétroactif du relèvement exceptionnel du plafond de l'ARENH (accès régulé à l'électricité nucléaire historique), prévu à partir du 1er avril ?