Merci d'avoir contribué à réenchanter l'industrie, constitutive de l'ADN de notre région des Hauts-de-France, où l'automobile est l'équivalent de l'aéronautique en Occitanie.
La fermeture de l'usine de pneus Bridgestone à Béthune a été un des défis industriels les plus importants de cette législature. Face au licenciement de plus de 800 personnes, l'État a répondu présent avec le dispositif innovant « Choc industriel ». Quatre-vingts projets de développement ont été identifiés et soutenus dans des sites industriels du territoire, dont vingt‑deux dans l'agglomération de Béthune, notamment dans le cadre du plan « France Relance ». Cet accompagnement sur mesure a déjà permis de trouver une solution pour plus de la moitié des anciens de Bridgestone, mais aussi d'identifier des entreprises pour reprendre, moderniser et transformer le site de production.
Compte tenu de ce bilan positif, envisagez-vous de pérenniser le dispositif « Choc industriel » ? Quels moyens pourraient être mobilisés à l'avenir pour accompagner en continu le développement de ce territoire à fort potentiel industriel et pour faire émerger de nouvelles filières ? Les aides accordées au titre du plan de relance et du dispositif « Choc industriel » peuvent-elles être articulées avec celles de « France 2030 » ?