Dans le discours de La Sorbonne, en 2017, le Président de la République définissait en trois points un objectif concret et ambitieux pour notre politique commerciale : transparence dans les négociations et la mise en œuvre des accords commerciaux ; exigence sociale et environnementale ; réciprocité.
Depuis cinq ans, le Gouvernement a travaillé assidûment pour réaliser les ambitions présidentielles en matière d'autonomie européenne, tout en renforçant l'attractivité de la France : un procureur commercial européen a été institué, qui est chargé de veiller au respect des règles du commerce et des accords de gouvernance, pour une plus grande transparence ; la France a refusé, en l'état actuel, le projet d'accord entre l'Union européenne et le Mercosur ; la Commission s'est engagée à faire du respect de l'accord de Paris un élément de conditionnalité des accords commerciaux ; de nouveaux outils de défense de nos intérêts ont été créés, d'autres sont en cours de négociation.
Au nom de mon groupe, je salue le bilan solide et prometteur de ce quinquennat. Grâce à votre action, nous sommes sortis de la naïveté en matière commerciale. Vous avez contribué à la construction d'une Europe stratégique, autonome et capable de défendre nos droits. Dans un contexte de tensions diplomatiques susceptibles d'affecter nos échanges commerciaux, quelles sont, sous la présidence française de l'Union européenne, les perspectives des négociations sur les outils de lutte contre les subventions étrangères et contre les mesures commerciales déloyales et coercitives ?
Quelles sont les ambitions de la France concernant la déforestation importée, désignée comme l'une des priorités de la présidence française ?