Si, malgré la crise sanitaire, la France résiste bien, c'est en grande partie grâce à la balance des services. La balance des biens, elle, montre qu'il y a urgence à redonner de la vigueur à notre industrie. C'est tout l'objet du plan de relance et des actions visant à renforcer l'attractivité de notre territoire. Beaucoup d'entreprises, qui ne sont pas nécessairement de grande taille, ont fait de l'export un axe de leur développement, en profitant des outils que vous avez mis à leur disposition. Dans mon territoire, le plan de relance a bénéficié à des entreprises développant des capacités industrielles qui serviront à l'export.
Les pôles de compétitivité, dont la fin est annoncée pour fin 2022, ont su associer les entreprises, la recherche et l'enseignement. Certains sont parvenus à acquérir une influence nationale, voire internationale. Cosmetic Valley est de ceux-là. Il est devenu une marque connue à l'international ; les ambassadeurs viennent à Chartres pour parler cosmétiques.
Le secteur des cosmétiques et de la parfumerie s'est bien porté pendant la crise et a connu un développement important. Les professionnels de la filière souhaitent pouvoir continuer à capitaliser sur le nom de Cosmetic Valley, l'associer aux marques Choose France et Business France. Cela vous paraît-il possible pour une marque qui s'est développée depuis une trentaine d'années ? L'un de vos prédécesseurs, M. François Loos, était venu fêter les dix ans de Cosmetic Valley en 2004, bien avant que les pôles de compétitivité existent.