Intervention de Martine Schommer

Réunion du mercredi 8 décembre 2021 à 8h00
Groupe d'amitié france-luxembourg

Martine Schommer, Ambassadrice du Grand-Duché de Luxembourg en France, :

a remercié les membres du groupe d'amitié pour cette invitation avant de rappeler le cadre de cette coopération transfrontalière qui lie la France et le Luxembourg via la convention franco‑luxembourgeoise pour le renforcement de la coopération transfrontalière, signée le 26 janvier 2010 et prolongée pour une nouvelle période de dix ans en 2020.

La 6e CIG était prévue pour juillet 2021 mais la partie française avait demandé son report pour différentes raisons, l'une d'entre elles étant que le paquet mobilités devait être plus détaillé que le simple énoncé du principe d'une nouvelle enveloppe de cofinancement. De son côté, le Luxembourg souhaitait faire avancer la question du télétravail des frontaliers.

Il faut souligner qu'aucune réunion de niveau ministériel n'avait eu lieu depuis mars 2018, c'est pourquoi l'ordre du jour de cette CIG était lourd et compliqué, tant il y avait de retard à rattraper sur nombre de dossiers. Le résultat en est d'autant plus impressionnant si l'on en juge par le nombre des accords signés, dont la liste figure dans le communiqué de presse de la CIG[1].

Plusieurs points sont à retenir. Tout d'abord, le principe et la réalité du cofinancement par le Luxembourg de projets d'intérêt commun, notamment en matière d'infrastructures ferroviaires, ont été confirmés. Après un engagement financier de 120 millions d'euros en 2018, la partie luxembourgeoise s'engage à contribuer pour un montant supplémentaire de 110 millions d'euros au titre de plusieurs opérations ferroviaires. Même si certains militent toujours pour la mise en place d'un retour financier, la méthode mise en avant par le Luxembourg a pu être confirmée, comme en témoigne l'accord signé entre les deux ministres chargés des transports François Bausch et Jean‑Baptiste Djebbari. Par ailleurs, lorsque le Luxembourg apporte un cofinancement à hauteur de 50 %, cela permet de drainer des fonds supplémentaires, pour les 50% manquants, de la Région, voire de Paris, vers les communes frontalières et le sillon lorrain.

Ensuite, les deux parties ont insisté sur la nécessité de renforcer leur coopération dans différents domaines, et plus particulièrement en matière de formation.

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